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Ar Falz : Communiqués (Plateforme "Pour une Bretagne enfin majeure !", Colloque "Où va la Bretagne ?", 80e anniversaire...)
Plateforme "Pour une Bretagne enfin majeure !" (Carhaix - 12/01/2019) & Colloque "Où va la Bretagne ?" (Ploujean - 16/11/2018)
Chers amis, mignoned ker,
Voilà plusieurs mois qu’au sein de l’association Ar Falz / Skol Vreizh nous nous alarmons de la situation générale de la Bretagne, principalement dans les domaines sociaux, économiques, environnementaux, culturels, linguistiques et politiques.
Il y a plus d’un an, lors de l’Assemblée générale d’octobre 2017 de l’association, a été décidée une publication faisant un état des lieux de la région. L’ouvrage Où va la Bretagne ?, sorti en mai 2018, l’a concrétisé.
S’en est suivi, en écho, le 16 novembre dernier à Ploujean-Morlaix, un colloque sur ce thème, lequel a abordé la question des alternatives politiques et économiques à la situation actuelle. Plus de 200 personnes, émanant d’horizons très divers et préoccupées par l’état de notre société bretonne, s’y sont retrouvées et ont débattu. Considérés par certains comme très pessimistes, nos analyses et les propos tenus lors de cette journée ont trouvé tout leur crédit dans l’explosion de la révolte des gilets jaunes, déclenchée quelques jours plus tard. Car, à la différence de beaucoup d’autres analystes, nous avons vu venir cette révolte depuis longtemps. La Bretagne va mal, comme nous le disons depuis des mois, et cela en dépit des apparences, mais surtout son avenir semble bien compromis si nous en restons aux logiques qui actuellement prévalent.
Aussi, à l’issue de cette journée du 16 novembre, l’association Ar Falz / Skol Vreizh a décidé avec d’autres partenaires ou acteurs individuels présents, de lancer un appel à toutes les forces politiques, syndicales et associatives se sentant concernées par l’avenir de la société bretonne, et également aux simples citoyens de ce pays, plateforme présentée à Carhaix le 18 janvier 2019 et votée à l’unanimité des participants présents.
Si l’association Ar Falz / Skol Vreizh n’a pas vocation à conduire un combat politique, elle peut, à travers la plateforme Pour une Bretagne enfin majeure, susciter l’émergence d’une mobilisation régionale visant à faire enfin de la Bretagne une région majeure, véritable euro-région comme le sont de nombreuses autres régions au sein de l’espace européen. Il y a urgence à mener une telle démarche car, sans elle, notre société risque dans très peu de temps de disparaître en tant que société particulière, reléguée aux rôles subalternes que lui accorderont les logiques économiques de la polarisation et assimilée culturellement par les forces uniformisatrices du marché. La Bretagne, territoire vieux de plus de 1 500 ans, doit continuer d’exister en tant qu’entité spécifique. Il est de notre devoir de la faire vivre et de la projeter dans l’immense mutation sociétale que nous imposent à la fois la mondialisation et la transition climatique dont les effets et les enjeux nécessiteront une profonde adaptation. La Bretagne a la capacité d’affronter de tels défis mais, pour cela, elle doit se mobiliser et assumer des choix qui devront lui être propres.
La plateforme revendicative Pour une Bretagne enfin majeure est désormais en ligne sur le sitewww.bretagnemajeure.bzh à laquelle vous pouvez prendre part en la signant, en la commentant et en la relayant auprès de vos réseaux pour qu'elle devienne un outil de revendication par et pour les Bretons.
Les personnes intéressées pourront également prendre part à l'un des cinq groupes de travail créés le 18 janvier à Carhaix :
Toute personne intéressée peut prendre contact avec Skol Vreizh (
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) qui transmettra à l'animateur concerné.
Une centaine de personnes a assisté à Carhaix à la présentation de la plateforme « Pour une Bretagne enfin majeure ». (Nathalie Com)
Une centaine de personnes a assisté ce samedi, à Carhaix (29), à la présentation de la plateforme « Pour une Bretagne enfin majeure », initiée par l’association culturelle Ar Falz/Skol Vreizh. Des représentants d’associations ou de partis politiques (UDB, Parti breton, EELV), des gilets Jaunes ou de simples citoyens ont débattu des alternatives politiques et économiques à la situation actuelle de la Bretagne. Énergie, aménagement du territoire, transports, écologie, langue et de la culture, politique de la mer, chacun a pu donner son point de vue. « Cette réunion n’est qu’une étape, qui a pour but d’amender une série de propositions destinées à susciter l’émergence d’une mobilisation régionale. Notre objectif est d’obtenir le maximum de signataires » précise Paolig Combot, président d’Ar Falz. Une fois le texte définitif acté, l’association morlaisienne et ses partenaires solliciteront une rencontre avec le président de Région, puis avec le Président de la République et celui du Sénat, « pour les convaincre de la nécessité de mettre en place un plan global de développement de la Bretagne ».
Une centaine de personnes a assisté, ce samedi, aux halles de Carhaix, à la présentation de la plateforme « Pour une Bretagne enfin majeure ». (Nathalie Com)
À l’invitation d’Ar-Falz/Skol Vreizh, une centaine de personnes s’est retrouvée ce samedi à Carhaix pour débattre des alternatives politiques et économiques à la situation actuelle de la Bretagne.
Une centaine de personnes, préoccupées par l’état de la société bretonne, se sont retrouvées ce samedi aux halles de Carhaix, à l’invitation d’Ar Falz/Skol Vreizh. Parmi elles, des représentants d’associations ou de partis politiques comme l’Union démocratique bretonne, le Parti Breton ou Europe Écologie les Verts (EELV) mais aussi des Gilets jaunes et de simples citoyens d’horizons divers, venus débattre des alternatives politiques et économiques à la situation actuelle de la Bretagne.
Ar Falz/Skol Vreizh avait lancé, l’an dernier, un état des lieux de la région qui avait débouché sur la publication de l’ouvrage « Où va la Bretagne ? », puis sur l’organisation d’un colloque à Morlaix. « La Bretagne va mal, et cela en dépit des apparences, mais surtout son avenir semble bien compromis si nous en restons aux logiques qui actuellement orientent sa destinée. Face à cette urgence, soulignée par la révolte des Gilets jaunes, il est urgent de mettre en place un plan de développement », expliquent Paolig Combot et Jean-René Le Quéau, président et vice-président d’Ar Falz.
Obtenir le plus de signataires possible
D’où l’idée de l’association morlaisienne de lancer une plateforme revendicative « Pour une Bretagne enfin majeure », regroupant une série de propositions destinées « à susciter l’émergence d’une mobilisation régionale ». « La Bretagne a la capacité d’affronter de tels défis mais, pour cela, elle doit se mobiliser et assumer des choix qui devront lui être propres. La réunion d’aujourd’hui n’est qu’une étape. Elle a pour objectif d’amender les propositions issues du colloque, et ce afin d’obtenir le plus grand nombre de signataires possibles », précise Paolig Combot.
Axes de développement
Ar Falz et ses partenaires entendent peaufiner le texte dans les prochains jours. Une fois la version définitive actée, ils solliciteront une rencontre d’abord avec le président de Région, puis avec les présidents de la République et du Sénat, pour leur faire part « de la nécessité de mettre en place un plan global de développement de la Bretagne autour de plusieurs axes ». « Lors des débats, les questions de l’énergie, de l’aménagement du territoire, des transports, de l’écologie, de la langue et de la culture et de la politique de la mer sont apparues comme primordiales », indique Jean-René Le Quéau.
« Dépasser les clivages politiques »
Le but de ce plan de développement ? « Que la Région cesse d’être une naine politiquement, économiquement et budgétairement », répond Paolig Combot. Et pour le président d’Ar Falz/Skol Vreizh, cela ne peut se faire que dans le cadre d’une nouvelle organisation politique revendiquée, « rendant à la Région sa capacité d’expérimenter, à opérer les choix essentiels pour sa survie ».
« Nous ne faisons pas de politique politicienne. Nous sommes des agitateurs d’idées, des lanceurs d’alerte, insistent les dirigeants de l’association morlaisienne. « Pour une Bretagne enfin majeure » a pour but d’éveiller les consciences. La balle est aujourd’hui dans le camp des citoyens et des organismes intermédiaires comme les syndicats ou les partis politiques… ».
Publié le 13/01/19 14:23, dans Reportage par Philippe Argouarch pour ABP
À l’invitation d’Ar-Falz/Skol Vreizh, une centaine de personnes s’est retrouvée ce samedi à Carhaix pour débattre de la situation de la Bretagne et finaliser un texte destiné aux élus. Le texte projeté sur l'écran a été discuté paragraphe par paragraphe. Chaque mot a été pesé.
A noter la participation de partis politiques comme l'UDB, le Parti Breton, EELV Bretagne, Breizh Europa, l'Alliance Fédéraliste Bretonne, et même le Parti communiste. De nombreuses associations comme Bretagne Réunie, Breizh Impact etc...ont participé. Les Gilets jaunes se sont invités aux débats et tout citoyen pouvait intervenir. Pour une fois le temps de parole n'était pas limité, tout le monde a pu s'exprimer et on ne peut que saluer cette initiative fédératrice et transversale par delà les clivages politiques.
Ar Falz/Skol Vreizh est aujourd'hui principalement une maison d'édition bilingue dirigée par des universitaires proches de la retraite ou retraités. Fondé il y a presque un siècle par Yann Sohier, un instituteur public de Plourivo , Ar Falz fut d'abord un mouvement culturel breton centré autour de la revue brittophone Ar Falz. Cette association a toujours milité pour l'enseignement de la langue et de la culture bretonnes dans les écoles publiques.
Les doléances bretonnes
Depuis quelque temps, l’association s’inquiète de l’état de la Bretagne dans les domaines culturels et linguistiques, mais aussi sociaux, environnementaux, économiques et politiques. En 2018, le géographe Yves Lebahy et le professeur de breton, aussi PHD, Jean-Claude Le Ruyet, tout deux de Skol Vreizh, publiaient «Où va la Bretagne ? » (voir le site) ,
Le livre constate les mutations du monde moderne qu'il qualifie de «désordre». Affirmant que le modèle du CELIB avait fait son temps, les auteurs en appellent aux élus pour sauver la culture et le territoire face aux menées du centralisme républicain, de l'agriculture productiviste, de l'Europe libérale, de la mondialisation et de l'ultra-libéralisme.
L'idée de l’association est de lancer une plateforme revendicative afin d’obtenir le plus grand nombre de signataires possible sur un texte commun. Une fois le texte finalisé, Skol Vreizh sollicitera une rencontre avec le Président de région, puis avec les présidents de la République et du Sénat, pour leur faire part de la nécessité de mettre en place un plan global de développement de la Bretagne autour de plusieurs axes. Lors des débats hier, les sujets de l’énergie, des transports, de l’écologie, de la langue et de la culture bretonne ont été abordés avec quelques idées fortes et beaucoup de consensus. La gravité du moment semble avoir apporté une certaine maturité dans les débats où autrefois la gauche et la droite s'empoignaient.
Les mots seront-ils suffisants ?
Les critiques font remarquer que les problèmes bretons sont bien connus et qu'il n'y a aucune garantie que la région et surtout l'État écouteront. Jean-Yves Le Drian, le numéro deux ou trois du gouvernement juste derrière le Premier ministre, longtemps président de la région Bretagne, est tout à fait au courant des revendications bretonnes et n'est pas du tout écouté sur ce sujet. Le nombre de signatures d'élus changera t'il la donne ? Comme on vient de le voir, l'État n'a que faire des 105 000 signatures obtenues pour activer le droit d'option de la Loire-Atlantique. Aurait-il écouté si Bretagne Réunie avait obtenu 1000 signatures d'élus au lieu de celles de 105 000 citoyens ? rien n'est moins sûr.
Certes le CELIB avait obtenu un «plan breton» mais personne ne peut nier qu'au même moment, le FLB plastiquait les perceptions et même une caserne de CRS. Ce qui se passe avec les Gilets jaunes ne fait que nous rappeler encore une fois que rien n'est obtenu sans un rapport de force dans une république présidentielle au service d'une seule région et de son élite de privilégiés.
Cet État qui d'autre part est obligé de respecter des traités européens dûment ratifiés et de rembourser les créanciers qui financent sa dette vertigineuse est aujourd'hui aux prises avec une grave crise institutionnelle. Il s'est retranché dans une position de défiance répondant aux urgences les plus pressées. La Bretagne est le dernier de ses soucis.
La légitimité de ces élus ciblés par ce texte étant de plus en plus contestée par le peuple suite à une déficience de la représentativité et à l'effondrement des partis politiques d'alternance, on est en droit de douter que les mots suffiront.
La plateforme pour la Bretagne adoptée ce 12 janvier 2019 : la dynamique est lancée
Communiqué de presse de Yvon Ollivier (porte parole Yvon Ollivier) publié le 14/01/19 14:20
à Carhaix samedi 12 janvier 2019
La plateforme pour la Bretagne appelant à la Constitution d'un statut particulier permis par l'article 72-1 de la Constitution vient d'être adoptée à la quasi-unanimité ce samedi 12 janvier 2019. Voir ce texte joint en PDF au bas de cet article.
Une dynamique est lancée qui risque de faire date. Une source d'espérance dans une période marquée par le renoncement et la résignation. Il ne tient qu'à nous d'exiger ce qui est permis par la Constitution .
Paris comme la métropole lyonnaise ont su s'octroyer le statut particulier adapté à leurs intérêts, et nous Bretons, resterions les bras ballants, englués dans les errements d'une décentralisation et de son droit à la différenciation qui ne veulent plus rien dire ?
La décentralisation française est en échec. Il ne s'agit que d'un artifice pour faire croire que le système en place est démocratique. D'ailleurs , la technocratie parisienne n'en veut pas. Même les annonces du président de la république ne sont suivies d'aucun effet et les plus hautes autorités politiques bretonnes en sont réduites à du verbiage sur le droit à la différenciation (voir le discours sidérant du Président de la région Bretagne abp 11 1 2019)
Il ne tient qu'à nous de relever la tête et d'exiger notre dû. Le statut particulier est l'unique voie légale permettant de sauver nos langues et de réunifier la Bretagne via un referendum en Loire Atlantique.
Le statut particulier doit devenir l'exigence première de tous les Bretons soucieux de l'émancipation de leur peuple et de leur territoire. La plateforme doit être signée, à présent, et dans les meilleurs délais (quinze jours envisagé) par toute structure désireuse de défendre la Bretagne dans ce monde incertain. A titre individuel, il est possible de s'emparer de la démarche en s'inscrivant sur le site de Ar falz/skol Vreizh.
Alors que le système France s'abîme au mur de ses contradictions, la Bretagne doit retrouver une voix forte pour parler en son nom. Il est temps de sortir par le haut du cadre étouffant qui nous est imparti et du système où se perdent nos énergies. La meilleure manière de s'émanciper est d'exiger avec force de pouvoir décider des choses qui nous concernent au premier chef.
Assez du double discours, des mensonges et des belles promesses décentralisatrices, prenons nos affaires en main !
La dynamique est lancée. Le projet Bretagne est à écrire. Libre à chacun de s'inscrire dans les groupes de travail thématiques mis en ligne sur le site de d'Ar Falz/skol vreizh pour lui donner ses contours.
L'émancipation n'est jamais qu'une volonté de surmonter les obstacles. L'avons-nous ?
46667-manifeste12012019pourunebretag.pdf Le manifeste élaboré à Carhaix le 12/01/2019. Source : Où va la Bretagne ?
Publié le 14/01/19 12:26, dans Reportage par Philippe Argouarch pour ABP
Yannick Baron
Yves Lebahy
Organisé par Skol Vreizh / Ar Falz, la deuxième rencontre qui a eu lieu à Carhaix sur le thème «Où va la Bretagne ?» a porté entre autres sur les langues de Bretagne.
Tout d'abord il y a eu un constat d'échec vu le déclin du breton malgré les efforts en cours. Constatant que les Bretons veulent que leurs enfants apprennent à la fois la langue bretonne et l'anglais, un consensus a été établi sur le trilinguisme. Soit le triptych, disons le triskel : langue locale, langue commune, langue internationale. Même si certains veulent faire du breton une langue «nationale», il est aujourd'hui de facto une langue locale. Citant comme exemple le Pays Basque, Yannig Baron, ancien président des écoles bilingues Dihun, a rappelé le succès de cette offre au sud des Pyrénées.
Autant rappeler aussi que le trilinguisme existe aux Indes depuis plus de 60 ans. Les enfants apprennent dès la maternelle la langue locale, la langue souvent parlée à la maison, une parmi la centaine de langues régionales, toutes officielles. Ils apprennent ensuite la langue commune : l'hindi et en même temps la langue internationale : l'anglais. Il s'agit de proposer la même chose en Bretagne avec deux langues locales : le breton et le gallo, voire une troisième, le maraichin (langue parlée dans la partie bretonne du marais breton-vendéen). Les enfants apprenant ensuite la langue commune : le français, et la langue internationale : l'anglais.
Les autres revendications ? augmenter le budget «langues» du Conseil régional, créer une licence d'enseignement du breton à l'université, introduire le breton dans l'entreprise et dans l'espace public.
Philippe Argouarch
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Lettre de présentation de la plateforme
Chers amis, mignoned ker
Voilà plusieurs mois qu’au sein de l’association Ar Falz / Skol Vreizh nous nous alarmons de la situation générale de la Bretagne, principalement dans les domaines sociaux, économiques, environnementaux, culturels, linguistiques et politiques.
Il y a plus d’un an, lors de l’Assemblée générale d’octobre 2017 de l’association, a été décidée une publication faisant un état des lieux de la région. L’ouvrage Où va la Bretagne ?, sorti en mai 2018, l’a concrétisé. S’en est suivi, en écho, le 16 novembre dernier à Ploujean-Morlaix, un colloque sur ce thème, lequel a abordé la question des alternatives politiques et économiques à la situation actuelle. Plus de 200 personnes, émanant d’horizons très divers et préoccupées par l’état de notre société bretonne, s’y sont retrouvées et ont débattu. Considérés par certains comme très pessimistes, nos analyses et les propos tenus lors de cette journée ont trouvé tout leur crédit dans l’explosion de la révolte des gilets jaunes, déclenchée quelques jours plus tard. Car, à la différence de beaucoup d’autres analystes, nous avons vu venir cette révolte depuis longtemps. La Bretagne va mal, comme nous le disons depuis des mois, et cela en dépit des apparences, mais surtout son avenir semble bien compromis si nous en restons aux logiques qui actuellement orientent sa destinée.
Aussi, à l’issue de cette journée du 16 novembre, l’association Ar Falz / Skol Vreizh a-t-elle décidé avec d’autres partenaires ou acteurs individuels présents, de lancer un appel à toutes les forces politiques, syndicales et associatives se sentant concernées par l’avenir de la société bretonne, et également aux simples citoyens de ce pays. Cet appel prend la forme d’une plateforme revendicative que vous trouverez ci-jointe, résumant nos constats et les souhaits exprimés lors de cette journée. Nous envisageons de la porter auprès des responsables de la Région et de l’État.
Si l’association Ar Falz / Skol Vreizh n’a pas vocation à conduire un combat politique, elle peut, à travers cette plateforme, susciter l’émergence d’une mobilisation régionale visant à faire enfin de la Bretagne une région majeure, véritable euro-région comme le sont de nombreuses autres régions au sein de l’espace européen. Il y a urgence à mener une telle démarche car, sans elle, notre société risque dans très peu de temps de disparaître en tant que société particulière, reléguée aux rôles subalternes que lui accorderont les logiques économiques de la polarisation et assimilée culturellement par les forces uniformisatrices du marché. La Bretagne, territoire vieux de plus de 1 500 ans, doit continuer d’exister en tant qu’entité spécifique. Il est de notre devoir de la faire vivre et de la projeter dans l’immense mutation sociétale que nous imposent à la fois la mondialisation et la transition climatique dont les effets et les enjeux nécessiteront une profonde adaptation. La Bretagne a la capacité d’affronter de tels défis mais, pour cela, elle doit se mobiliser et assumer des choix qui devront lui être propres.
C’est pourquoi nous vous invitons à venir en débattre lors d’une réunion que nous organisons. Elle se tiendra:
le samedi 12 janvier à CARHAIX,
salle Ti Ar Vro, 6 place des Droits de l’Homme
de 10 heures à 17 heures
Nous espérons que vous rejoindrez cet appel et que vous serez présent parmi nous.
Gant hor gwellañ gourc’hemennoù
Evid Burew Ar Falz / Skol Vreizh
Paolig Combot, prezidant, Jean-René Le Quéau, eil prezidant,
Colloque "Où va la Bretagne ?"
Vendredi 16 novembre 2018
Ploujean – Morlaix (lycée agricole de Suscinio)
Articles de presse
JT du 17/11/2018 de France 3 Bretagne
RCF Rivages
Colloque "Où va la Bretagne ?"
Vendredi 16 novembre 2018
Ploujean – Morlaix (lycée agricole de Suscinio)
L'association culturelle Ar Falz, créée en 1933 par Yann Sohier, et l'éditeur associatif Skol Vreizh continuent de militer pour la culture bretonne, sous tous ses aspects, et donc pour l'avenir de la Bretagne.
Nous constatons aujourd'hui les bouleversements qui affectent notre société, comme le reste de l'humanité : enjeux économiques, écologiques, sociaux et culturels... Sous une apparence avenante, la Bretagne va mal si on se projette dans les décennies à venir.
C'est pourquoi, après la publication de l'ouvrage « Où va la Bretagne ? » (Skol Vreizh, 2018), nous organisons un colloque le 16 novembre au lycée agricole de Suscinio, à Ploujean-Morlaix ; au cours de ce colloque interviendront des personnalités du monde économique, scientifique, culturel et politique ; il s'agira, non seulement, d'établir un constat des réalités bretonnes, mais aussi d'envisager des solutions d'avenir pour notre territoire, en matière d'organisation et d'aménagement de l'espace, de développement économique et culturel dans le respect de l'environnement et du bien-être de nos concitoyens.
Nous vous invitons donc à ce colloque, gratuit et ouvert à tous, dont vous trouverez le programme ci-après. .
Pour toutes les personnes soucieuses de l'avenir de la Bretagne !
Kollok "Da belec'h e ya Breizh ?"
d'ar gwener 16 a viz Du 2018
Plouyann – Montroulez (lise labour-douar Susinio)
Derc'hel a ra keveladur sevenadurel Ar Falz, bet kroueet gant Yann Sohier e 1933, da stourm war peb tachenn evid sevenadur Breizh, ar pezh a zo stourm evid dazont Breizh.
Hiziw e welomp kemmoù a laka hon kevredigezh ha peurrest an denelezh diaez : gwallgaset e vez an ekonomiezh, an ekologiezh, ar vuhez pemdezieg, ar sevenadur... Daoust da sinoù pozitivel eh a fall a-walc'h an traoù evid Breizh, pa glasker selled pelloc'h.
Setu perag, goude embannadur ar levr « Où va la Bretagne ?»(Skol Vreizh, 2018), e vo savet ur c'hollok ganimp e Plouyann/Montroulez, e lise labour-douar Susinio. E-pad ar c'hollok-se e vo klevet tud ampart euz ar bed ekonomikel, gouiañsel, sevenadurel ha politikel. Ema hon pal sevel stadadoù a-zivoud realderioù Breizh, mez ive kavoud diskloumoù evid dazont hon bro, a-fed aozañ an tiriad, evid pezh a sell douzh an diorren ekonomikel ha sevenadurel, peb tra gant doujañs evid an endro ha buhez hon kenbroidi.
Ho kouviañ a raomp enta d'ar c'hollok-se, digoust ha digor d'an oll. Kavoud a reoc'h ar program amañ dindan.
Evid an oll re hag a soursi douzh dazont Breizh !
Assemblléy "Eyou qe va la Bertegn ?"
du 16 du maez de novembr 2018
à Ploujean – Morlaez (licë agricole de Suscinio)
La consorteriy qhultura Ar Falz, levéy en 1933 par Yann Sohier e le banissou Skol Vreizh ouvraïjent core pour la qhulture bertone, de toutes les menieres q'ol ét, et, dede 'la, pour l'aviendr de la Bertègn.
Je n's avizons ben anet comben qe notr sociétë, parail come le restant du monde, ét soursoublléy : ajeus economiqes, ecolojiqes, sociaos e qhulturas... biao q'ol a core bielle aparessance, la Bertègn ét ben mal d'afut, si qe nen sonje den les anéys a viendr terjou.
Vaila pourqhi qe, aprés la banisseriy de l'ouvraïje « Où va la Bretagne ?» (Skol Vreizh 2018), j'amarons eune assemblléy le 16 du maez de novembr ao licë agricole de Suscinio, a Ploujean-Morlaez. A ste detour des principaos de l'economiy, de la siance, de la qhulture e de la politiqe vienront dire lou seqence. 'la sera de conter des realitës bertones d'astoure, meins etout de runjer su des sentaines pour notr terouére, pour c'qe n-i a de l'amaraïje du payiz e de la parchomance economiqe e qhultura, tout le cai-la en portant respet a notr entour e a l'eurance du monde de par céz nous come de just e de ben entendû.
V'étes don perië/periéy a l'assemblléy-la (pour de ren e ouverte a tertout) qe n-i a le pergrame d'otout.
Pour tous les siens qe 'la les mene la Bertègn !
27/02/2016 : Komision Brezhonekaad
Un constat : les apprenants pourtant motivés dans l'apprentissage du breton ne réinvestissent pas toujours leurs connaissances dans l'utilisation quotidienne du breton.
Objectif: proposer des objectifs comportementaux dans l'utilisation du breton
Observations :
Les conversations se font très souvent en français
Insuffisance de la place du breton dans les interactions
La nécessité de projets
Des propositions d'activités en breton : gymnastique, toponymie
Aller au-delà de pins « Me a gomz brezhoneg »
Une offre radiophonique et télévisuelle en breton relativement bien fournie tout au long d'une journée en considérant qu'une émission peut être redécouverte en replay sur un ordinateur
Facebook e brezhoneg, Noz (Web)
Des réunions de travail en breton (Ar Falz, CRBC….)
Des veillés, des pièces de théâtre, des salons du livre, Dastum, Piba (Brest)
Des événements : les Prizioù, Ar Redadeg
Une triade pour organiser les activités au quotidien autour (a) des activités personnelles, (b) des interactions et ( c ) des projets à court, moyen et long terme.
Comment faire le lien entre les néo-bretonnants et les bretonnants de naissance ? Par exemple, par l'étude de l'histoire, en les intégrants à des outils d'apprentissage.
Mais il faut avoir l'envie de parler avec quelqu'un même s'il connaît le breton. On peut avoir plus de plaisir à parler avec une personne plus ou moins éloignée plutôt qu'à son voisin mais qui partage les mêmes goûts, par exemple faire du sport en breton. On pourrait imaginer une application pour programmer des activités en breton sur le modèle de « Sortir ici ».
Il est important de trouver du plaisir dans l'utilisation du breton (dopamine)
Le breton est aussi une affaire de volonté
Faut-il attendre d'avoir du plaisir pour faire les choses ou bien est-ce la perspective du plaisir qui va nous mettre en mouvement et cela en breton. Il y a bien au départ, la force de la volonté.
Un dynamisme est pourtant bien présent : FaceBook en breton avance bien, des chèques sont émis en breton par le CMB, un traducteur automatique de l'Office ar Brezhoneg en attendant Google traduction qui suivra l'exemple du Corse.
Pour démarrer de façon concrète on pourrait faire un tutoriel pour lancer l'envie d'utiliser le breton et proposer une manière de s'organiser au quotidien (cf. la triade).
Prendre modèle sur certaines applications des smartphones qui ont pour objectif de renforcer la motivation dans un domaine de type « CoachBreton » avec graphiques, récompenses sous forme de point, e-mail de rappel d'une pratique quotidienne, badges de récompenses qui s'affichent sur l'écran du smartphone.
Créer des listes d'activités organisées selon la triade avec des centaines exemples.
Il faut aussi envisager des projets à mener en commun avec d'autres partenaires comme l'Office, Aita, la région. Ex : une chaîne de breton sur Youtube
2014 : Assemblée générale d'Ar Falz-Skol Vreizh/ Bodadeg Veur Ar Falz-Skol Vreizh
Le mouvement Ar Falz / Skol Vreizh, créé en 1933 par Yann Sohier, a tenu son assemblée générale le 11 octobre à Morlaix.
Dans son rapport d'activité, le président a insisté sur ces points : participation à la manifestation du 27 septembre à Nantes, stage d'été, éditions et contacts avec la population et les élus.
L'activité éditoriale présente 3 particularités :
jamais Skol Vreizh n'avait publié autant : pas moins de 21 ouvrages ont été édités et réédités, total jamais atteint jusqu'à présent,
2 réalisations sont consultables sur le site : Komzoù brezhoneg (Lors Jouin) et la Géographie numérique de la Bretagne (Pierre-Yves Le Rhun),
enfin, un DVD Connaissance de la Bretagne (Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot) vient de sortir, retraçant 700.000 ans d'histoire de Bretagne. 2 versions sont disponibles (breton et français).
Au cours de l'Assemblée, 3 décisions ont été votées :
envoi d'une lettre aux recteurs d'Académie de Rennes et de Nantes pour rappeler aux enseignants d'histoire-géographie la possibilité d'intégrer à leur programme l'histoire et la géographie de Bretagne, conformément aux programmes officiels.
une motion, adressée aux enseignants d'histoire et géographie, les encourageant à inclure dans leur enseignement les réalités bretonnes : on appréhende mieux l'universel en observant le local
élaboration d'un catalogue de conférences disponibles, par des membres et auteurs de Skol Vreizh sur l'histoire, la géographie, la littérature, les langues, l'ethnologie... de Bretagne ; ces conférences s'adresseront aux associations et collectivités des 5 départements bretons.
Enfin, le bureau sortant a été reconduit.
Paolig COMBOT, président
Bodadeg Veur Ar Falz / Skol Vreizh
Dalc'het eo bet e Montroulez, d'an 11 a viz Here, Bodadeg Veur Ar Falz / Skol Vreizh, bet krouet e 1933 gant Yann Sohier.
Pouezet en deus ar prezidant war 4 foent : manifestadeg Naoned (27/09), staj-hañv, embannadurioù, darempredoù gant an dud hag an dilennidi.
Evid al labour embann, 3 zra zo bet lakaet war-wel :
biskoazh n'eus bet embannet pe adembannet kement a levrioù gant Skol Vreizh : 21 oberenn etre toud,
2 oberenn nevez zo bet lakaet war al lec'had : Komzoù brezhoneg (Lors Jouin) ha Géographie numérique de la Bretagne (Pêr Rhun),
bez' ez eus un DVD pouezuz-kenañ o paouez dont er-maez :Anavezoud Breizh, adaleg ar penn kentañ beteg bremañ(Jean-Jacques Monnier hag Olivier Caillebot) o kontañ istor hon bro abaoe 700 000 vloaz : ur stumm zo e brezhoneg hag unan all e galleg.
E-kerzh an Emvod ez eus bet votet 3 diviz :
kas ul lizher da enseller Akademi Roazon ha da heni Naoned evid roiñ da c'houzoud d'ar gelennerion Istor ha Douaroniezh e c'hellont ivez kelenn danvez Breizh, evel ma 'z eo meneget er programoù ofisiel,
ur mennad zo bet savet, o kennig d'ar gelennerion Istor ha Douaroniezh lakaad e-barzh o deskadurezh Istor ha Douaroniezh Breizh : aesoc'h kompren ar Bed pa vez studiet ar pezh a dremen lec'h ma véw ar re yaouank.
Savet e vo ur c'hatalog graet gant izili hag oberourion Skol Vreizh o kennig prezegennoù war istor, douaroniezh, etnologiezh, yezhoù, lennegezh hon bro da aozadurioù ar 5 departamant.
E-mod all ez eo bet adkemeret ar memez bureviad ha heni warlene.
Paolig COMBOT, prezidant
Motion 1
L'Assemblée générale d'Ar Falz / Skol Vreizh réunie à Morlaix le 11 octobre 2014 considérant que l'enseignement des sciences humaines et du patrimoine breton n'est pas toujours assuré dans de bonnes conditions dans les établissements scolaires de Bretagne, encourage les professeurs d'histoire et géographie à introduire dans leur enseignement la dimension locale et régionale, comme le préconisent les instructions officielles. Ces instructions rappellent opportunément l'intérêt qu'il y a pour les élèves à s'appuyer sur l'observation et l'étude du milieu local et régional pour mieux comprendre le monde.
Il est vrai que beaucoup de jeunes enseignants reçoivent une formation professionnelle trop limitée, que les professeurs sont surchargés et que la formation continue des enseignants est actuellement inexistante.
En une période où l'attention des jeunes est de plus en plus difficile à capter, cette démarche pédagogique, fondée sur l'observation d'une réalité concrète peut être un moyen efficace de les motiver et de les structurer, dans un monde de plus en plus uniformisé.
P.s. : Il existe d'ailleurs aujourd'hui des outils pédagogiques (livres, Cd, DVD, sites internets) qui permettent cet enseignement.
Motion 2
Ar Falz / Skol Vreizh mettra en place au cours de l'année à venir un catalogue de conférences données par des bénévoles et destinées à ouvrir le débat sur les enjeux actuels autour de la culture, des territoires et de la société. Ce catalogue proposera des conférences ponctuelles ainsi que des cycles et sera largement diffusé. Il sera donc, dans un premier temps, fait appel aux bénévoles de l'association pour que chacun donne la liste des sujets qu'il pourrait traiter, ses disponibilités et l'aire géographique sur laquelle il serait disponible. Chaque sujet retenu par l'association fera ensuite l'objet d'une notice de présentation dans le catalogue mis en ligne.Les conférenciers seront remboursés de leurs frais de déplacement par les organisateurs. Ils disposeront d'un capital de vente Skol Vreizh. Il est souhaitable que les conférenciers fassent retour des débats ouverts, par exemple dans un blog dédié.
Communiqué d'Ar Falz :Tous à Nantes le 27 septembre 2014 !
Le Mouvement culturel breton AR FALZ/SKOL VREIZH appelle ses adhérents et sympathisants à participer nombreux le samedi 27 septembre 2014 à Nantes au rassemblement pour la réunification de la Bretagne.
Ce rassemblement s’inscrit dans la mobilisation jamais démentie de toute la société civile pour la réunification de la Bretagne :
- dès 1972 les citoyens se sont mobilisés contre l’amputation de la Bretagne, entérinée par la création des régions administratives. Aujourd’hui ce sont plus des 2/3 des Breton(ne)s des 5 départements qui sont favorables à la réunification.
- cette mobilisation est relayée par de nombreux élus des 5 départements bretons : vœu du Conseil Régional de Bretagne administrative, des Conseils Généraux (Loire-Atlantique, Morbihan…), vœux de plus du tiers des 1491 communes de Bretagne.
- Le mouvement culturel Ar Falz/Skol Vreizh, créé il y a plus de 80 ans par l’instituteur laïque Yann Sohier, est aussi conscient de la nécessite et de la légitimité d’une Bretagne réunifiée pour ouvrir la voie à l’émancipation culturelle de la Bretagne et des Bretons.
POUR VIVRE, TRAVAILLER ET DÉCIDER EN BRETAGNE,
NOUS EXIGEONS LA RÉUNIFICATION ADMINISTRATIVE DES 5 DÉPARTEMENTS BRETONS.
Pour AR FALZ / SKOL VREIZH
Paolig COMBOT, Président
41 kae Bro Leon – Ar Manu – 29600 MONTROULEZ ♦ 41 quai de Léon – La Manufacture – 29600 MORLAIX Pgz / Tél. 02 98 62 17 20 ♦ Faks / Fax 02 98 62 02 38 ♦
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Communiqué d'Ar Falz :Tous à Nantes le 19 avril 2014 !
Le Mouvement culturel breton AR FALZ/SKOL VREIZH appelle ses adhérents et sympathisants àparticiper nombreux le samedi 19 avril 2014 à Nantes au rassemblement pour la réunification de la Bretagne.
Ce rassemblement s’inscrit dans la mobilisation jamais démentie de toute la sociétécivile pour la réunification de la Bretagne :
- dès 1972 les citoyens se sont mobilisés contre l’amputation de la Bretagne, entérinée par la création des régions administratives. Aujourd’hui ce sont plus des 2/3 des Breton(ne)s des 5 départements qui sont favorables àla réunification.
- cette mobilisation est relayée par de nombreux élus des 5 départements bretons : vœu du Conseil Régional de Bretagne administrative, des Conseils Généraux (Loire-Atlantique, Morbihan…), vœux de plus du tiers des 1491 communes de Bretagne.
- Le mouvement culturel Ar Falz/Skol Vreizh, crééil y a plus de 80 ans par l’instituteur laïque Yann Sohier, est aussi conscient de la nécessite et de la légitimitéd’une Bretagne réunifiée pour ouvrir la voie àl’émancipation culturelle de la Bretagne et des Bretons.
POUR VIVRE, TRAVAILLER ET DÉCIDER EN BRETAGNE, NOUS EXIGEONS LA RÉUNIFICATION ADMINISTRATIVE DES 5 DÉPARTEMENTS BRETONS.
Pour AR FALZ / SKOL VREIZH
Paolig COMBOT, Président
P.s. :Deux cars partiront de Brest ; pour réserver sa place : appeler le 06 59 27 03 71.
Dans le cadre du80e anniversaire de la fondation d'Ar Falz, près de 100 personnes se sont retrouvées à la faculté Victor Ségalen deBrest, le vendredi 28 juin 2013 pour rendre hommage à Yves Person, ancien président d'Ar Falz.
Le thème du colloque était le suivant : "De la Bretagne au monde - Minorités et impérialismes - Yves Person, historien de l'Afrique, militant breton".
De nombreuses personnalités de Bretagne, de France et même d'Afrique ont donc rendu hommage à ce grand homme, qui fut le premier historien de l'Afrique.
Vous trouverez ci-dessous quelques photos de la journée, ainsi que les articles d'Yves Person parus dans les anciens numéros d'Ar Falz.
Un n° spécial d'Ar Falz consacré au Colloque paraîtra d'ici la fin d'année.
Voici quelques photos de la journée :
Accueil par Mme Kervern (Mairie de Brest)
Accueil par M. Jarnoux (Directeur du CRBC)
Paolig Combot :
Yann Sohier & le combat anticolonialiste
Jean-Jacques Monnier :
Yves Person et la Bretagne
Claude-Hélène Perrot :
Conclusions du colloque Yves Person de Paris
Henri Giordan :
A propos de l'impérialisme linguistique
Yves Plasseraud : Yves Person et les minorités
culturelles dispersées
Liliane Daronian :
Présentation du film sur Yves Person
En arrière plan : Joël Person (fils d'Yves Person)
Roland Colin :
Sur les chemins de l'histoire avec Yves Person
Gilbert Gonnin :
Les Mandé Sud de Côte-d'Ivoire dans "Samori,
une révolution dyula" d'Yves Person
Séquence témoignages : Per Honoré
Fañch Peru, Etienne de St Laurent, Yann-Bêr Piriou
Yves Le Lay pour Fañch Morvannou
Béatrice Durand :
Le discours républicain depuis les années 1980
Jean-Michel Le Boulanger (Région Bretagne) :
Les enjeux de la politique culturelle de la Région
Kemer harp war skeudenn Yves Person, bet he frezidant etre 76 ha 82, a oa un doare da Ar Falz da liammañ buhez ha stourm amañ e Breizh hag e Afrika.
E 1933 e voe krouet Ar Falz gant Yann Sohier, evit brudañ ar c’helenn brezhoneg er skolioù publik. Abaoe e kustum an aozadur lidañ an deiz-ha-bloaz gant gouelioù a dalvez ivez dezhi da zevezhioù preder. E 83, e Montroulez, gant gwreg Yann Sohier evit lidañ an 50 vloaz. E Sant-Tegoneg e 2003 evit an 70 vloaz. Ha bremañ e Brest, e skol-veur Segalen, evit lidañ ar 80 vloaz. “En em glevet a reomp mat gant ar CRBC. En ur gêr vras e oa aesoc’h aozañ an degemer hag ar bod.” a embann Paolig Kombod evit displegañ o dibab. Rak war an ton bras e fell dezhañ ha d’e vignoned lidañ an darvoud, gant pediñ tud eus Pariz, met ivez eus Aod-an-Olifant.
Yves Person da skouer Kerkent hag e 1975 en doa bet tro Paolig Kombod da gejañ gant Yves Person e-kerzh staj Ar Falz en Enez Vaz ha skoet e oa bet ar paotr yaouank gant an digor-spered a ziskoueze ar c’helenner skol-veur, gouest da gomz eus Connoly e Bro-Iwerzhon, eus Afrika, eus ar meuriad dyula en doa studiet en Aod-an-Olifant “ha d’ober al liamm etrezo, hag unan all gant Breizh.” Evit diskouez al liamm-se d’ar c’hant ezel a gont Ar Falz ha d’o mignoned zo bet soñjet diskouez meur a skeudenn deus Yves Person. Pedet zo bet Tregeriz evel Yann-Bêr Piriou, Fañch Peru pe c’hoazh Jean-Jacques Monnier evit reiñ ur skeudenn eus Yves Person, paotr Plistin. Eus Pariz e teuio ur skipailh all evel Henri Giordan bet rener-enklask er CNRS evit komz eus “impalaerezh yezhel” ar galleg pe Claude-Hélène Perrot, kelennerez er Sorbonne a zeuio da reiñ renta-kont ur c’hollok bet dalc’het just a-raok, d’an 20-21 a viz Even, war… Yves Person. Eus Aodoù-an-Olifant e teuio ur skipailh all, evel Gilbert Gonnin, kelenner-skol-veur eno, bet stummet gant paotr Plistin.
Tud all a vo klevet c’hoazh, evel-just, evel Roland Colin, eus Gwipavaz, brezhoneger, bet kamarad bras Yves Person, evel Fransez Favreau, Philippe Jarnoux, rener ar CRBC, Jean-Michel Le Boulanger evit ar Rannvro hag embannet e vo renta-kont ar c’hollok a-raok fin 2013. Kement den dedennet gant ar c’henveriañ Afrika ha Breizh, gant en em soñjal war an identelezh republikan a gaver e Breizh, a zo pedet da gemer perzh er c’hollok digoust-mañ, gant ma lakao e anv en a-raok, evit ma c’hellfe an aozerien merañ an darvoud eus ar gwellañ.
*Pour retrouver le programme du colloque, cliquez ici :
* Pour retrouter l'émission d'Arvorig FM du 04/07/2013 (en breton), cliquez ici.
* Pour réécouter Paolig Combot sur Radio Bleu Breizh Izel (en breton), cliquez ici.
Né à Plestin en 1925, Yves Person s'est d'abord intéressé à la lutte des peuples d'Afrique occidentale contre le colonialisme, français ou anglais ; il avait consacré une thèse remarquable à Samori, qui avait tenté de s'opposer à la conquête française de l'Afrique de l'Ouest, avant d'être vaincu en 1898. D'abord administrateur colonial, puis professeur à Dakar et en sorbonne, il fut le premier à enseigner l'histoire de l'Afrique, marquée par le colonialisme européen.
Tout naturellement, il s'intéressera à la langue et la culture de son pays natal, la Bretagne, à l'identité de plus en plus menacée.
Président d'Ar Falz de 1972 à 1975, il chercha à mieux définir les notions de Bretagne, de laïcité, de socialisme en Bretagne ; devenu conseiller de François Mitterrand pour les questions africaines, il avait élaboré le n° spécial des Temps modernes (revue dirigée par Jean-Paul Sartre) en 1973, consacré aux minorités nationales de l'hexagone.
Aujourd'hui, il nous manque des hommes de la trempe d'Yves Person, capables de réfléchir à la valeur et à l'importance des cultures menacées, et de dessiner un projet pour assurer leur avenir.
***
Erwan Person, bet prezidant Ar Falz e dibenn ar bloavezhioù 1970 ; ganet e Plistin e 1925, e oa bet dedennet an denmañ gant stourmoù pobloù bihan an Afrik a-eneb ar c’holonializm, gall pe saoz, hag en doa savet ur pezh mell tezenn war Samori, hag en doa klasket enebiñ ouzh ar Fransizien e Afrika ar C’hornôg, araog bezañ trec’het e 1898 ; kelenner e Dakar hag er Sorbonne goude, ez eo bet Person an heni kentañ hag e-mesk an re wellañ o lakaad ar pouez war istor ar broioù-se, bet gwasket gant an drevadennouriezh.
‘Memez mod e oa bet desachet gant yezh ha sevenadur e vro c’henidig, en arvar da goll he identelezh ; prezidant Ar Falz etre 1972 ha 1975, en doa klasket resisaad ideioù evel Breizh, al laikelezh hag ar sosializm e Breizh ; deuet da vezañ kuzulier F. Mitterrand evid aferioù Afrika, en doa savet un niverenn ispisial euz Les Temps Modernes (renet gant J-P. Sartre) e1973, gouestlet da vinorelezhioù broadel Bro-Frañs.
Mankoud a ra dimp, en deiz a hiriw, tud eveltañ, gouest d’en em soñjal war dalvoudegezh ar sevenadurioù disheñvel ha da dresañ un hent evid o da-zond.
COMMUNIQUES D'AR FALZ
Assemblée générale d’Ar Falz / Skol Vreizh - Morlaix, le 06/10/2012
Le Mouvement culturel breton Ar Falz / Skol Vreizh a tenu son assemblée générale annuelle le samedi 6 octobre dans ses locaux de Morlaix.
Après le vote du rapport d’activités, présenté par le président Paolig Combot, et du rapport financier présenté par le trésorier Hervé Gourmelon, les adhérents présents ont défini les priorités pour l’année à venir :
- Création d’une commission « nouveaux outils culturels » : son but sera d’améliorer la diffusion des productions de Skol Vreizh en utilisant les ressources des technologies modernes et de la numérisation,
- Concernant l’édition, la priorité sera donnée à la publication en 2013 du Geriadur meur ar brezhoneg, le grand dictionnaire de Francis Favereau,
- Le soutien à l’enseignement maternel bilingue, avec le vote de la motion suivante :
L’Assemblée générale d’Ar Falz / Skol Vreizh demande que la méthode immersive soit développée au profit du breton au cycle 1 de l’école maternelle dans les filières bilingues (PS / MS). Cette pratique pédagogique accélérerait l’appropriation de la langue bretonne ; cela constituerait une base solide pour la maîtrise ultérieure des deux langues. (Voté à l’unanimité moins 3 abstentions).
A l’issue de l’AG, le CA a été renouvelé par tiers et un nouveau bureau de 5 membres a été élu :
Président : Paolig Combot , vice-président : Pierrick Brihaye ; vice-président en charge de Skol Vreizh : Jean-René Le Quéau ; trésorier : Hervé Gourmelon ; secrétaire : Jean-Claude Le Ruyet.
Bodadeg Veur Ar Falz / Skol Vreizh - Montroulez d’ar 06/10/2012
Bodet eo bet ar strollad sevenadurel Ar Falz / Skol Vreizh d’ar 6 a viz Here evid derc’hel e Vodadeg Veur bloaz, e Manu Montroulez.
Goude bezañ mouezhiet danevell an oberiantizoù, kenniget gant ar prezidant Paolig Combot, hag an danevell arc’hant, kenniget gant an teñsorer Herve Gourmelon, ez eo bet resisaet gant an izili an tri fal pouezusañ evid ar bloaz da zont :
- Krouiñ ur gomision « oustilhoù sevenadurel nevez », en-sell da reiñ da anavezoud gwelloc’h ar pezh a vez produet gant Skol Vreizh,
- Evid an embann, lakaad ar pouezh war Geriadur meur ar brezhoneg, savet gant Francis Favereau,
- Souten an deskadurezh diwyezheg er c’hlasoù-mamm, dre vouezhiañ ar mennad amañ da heul :
Goulenn a ra Bodadeg Veur Ar Falz / Skol Vreizh ma vo lakaet ar soubidigezh e pleustr e sikl 1 ar skolioù-mamm(PS / MS). Gant ar mod-ober-se e tapfe ar skolidi ar brezhoneg fonnaploc’h : ar pezh a vefe un diazez solud dezho evid boud en o aez gant an diw yezh diwezhatoc’h (votet a-unvouezh nemed 3 neptu).
E dibenn ar Vodadeg Veur, ez eus bet votet evid reneveziñ un drederenn euz ar C’huzul-merañ hag ur Burew nevez, 5 ezel ennañ :
Communiqué d'Ar Falz : Ar Falz et l’affaire de l’école Diwan de Louannec : halte au feu !
14/09/2012
L’association Ar Falz défend et promeut la langue et la culture bretonnes depuis près de 80 ans. Elle ne peut que déplorer la situation dans laquelle se trouve actuellement Skol Diwan Louaneg, sommée de quitter les bâtiments mis à sa disposition par la Municipalité de Louannec.
Ar Falz lance d’abord un appel au calme et à la négociation entre les différentes parties : parents et responsables de Diwan, mairie de Louannec et des communes voisines, enseignants du public, parents de la FCPE, sous-préfet de Lannion : entre Bretons de bonne volonté, il doit être possible de trouver une solution acceptable par toutes les parties !
Sur le fond, Ar Falz reconnaît l’effort qui a été fait cette année par l’Etat et les différentes autorités éducatives en matière de classes bilingues ; mais l’association estime que cet effort est loin d’être suffisant : il faut le poursuivre et l’accentuer, pour permettre à tous les enfants de Bretagne d’avoir accès à l’étude de leur langue (breton ou gallo) et à la connaissance de leur histoire.
Il ne doit plus y avoir les partisans de l’enseignement du breton d’une part et, de l’autre, les tenants de l’école laïque sans enseignement du patrimoine culturel et linguistique breton. Pour aller de l’avant, il faut que tous les Bretons de bonne volonté s’unissent et associent leurs efforts pour sauver et développer l’enseignement et la connaissance d’un patrimoine culturel et linguistique en péril, qui est pourtant un aspect essentiel de notre personnalité et de notre identité.
Le Bureau d’Ar Falz
Communiqué d'Ar Falz : L’administration française et le breton
27/08/2012
A propos du livret de famille bilingue délivré par la mairie de Carhaix qui vient d'être déclaré non-constitutionnel par le parquet de Brest et le bureau nantais du ministère des Affaires étrangères.
Une fois de plus, les défenseurs du breton se heurtent à la mauvaise volonté de l’administration française : le livret de famille bilingue, délivré par la mairie de Carhaix depuis 5 ans à la satisfaction de tous, vient d’être déclaré illégal par le parquet de Brest et refusé par le bureau nantais du ministère des Affaires étrangères, qui s’appuie sur une loi jacobine datant de la Révolution ; pourtant, tous les textes réglementaires figurent en français dans le document.
Chacun sait que le breton est menacé de disparition et que le nombre de ses locuteurs diminue dramatiquement ; cependant, grâce aux efforts de nombreuses associations, l’intérêt des Bretons pour leur langue s’affirme de plus en plus : témoin l’augmentation du nombre des élèves bilingues (plus de 14 000), le succès des stages de langue bretonne, comme celui d’Ar Falz qui a fait le plein cette année, le nombre d'adultes inscrits aux cours de breton... Tout se passe comme si ladite administration, voyant le breton retrouver un regain de vitalité, lui assénait un nouveau coup de penn bazh pour accélérer sa disparition.
Le bureau d’Ar Falz, mouvement de défense et de promotion de la langue et de la culture bretonnes basé à Morlaix, s’indigne de cette nouvelle attaque contre l’identité des Bretons ; il tient à apporter son total soutien à la mairie de Carhaix, dirigée par Christian Troadec.
Il demande :
1) à tous les maires de Bretagne, mais aussi des régions à forte identité, de suivre l'exemple carhaisien ;
2) à tous les élus, et en particulier ceux de la Région Bretagne, d'appuyer l'initiative de Carhaix et de prendre toutes les initiatives possibles en matière de bilinguisme français-breton ;
3) à l'actuel gouvernement de ratifier dans les meilleurs délais la Charte des langues minoritaires, promise par le candidat Hollande.
Il y va de la survie de notre langue et de notre culture, du respect de la diversité culturelle sur le territoire français ; il y va aussi de l'égalité de tous les citoyens français dans leurs pratiques linguistiques, de la liberté laissée à chacun d'utiliser la langue de sa région dans la vie publique et de la nécessaire solidarité entre les Français qui emploient la langue nationale et ceux qui veulent utiliser leur langue régionale, d'autant que celles-ci font maintenant "partie du patrimoine de la France" (article 75-1 de la Constitution).
Pour le Bureau d'Ar Falz,
le président, Paolig Combot
Le Télégramme - Carhaix - 28/08/2012
Paolig war france Bleu Breizh Izel- Keleier 28/08/2012
Christian Troadeg aotrou mer Karaez, e- neus bet eul lizer an deiz all a- berz eil brokulorez Vrest ,eul lizer o lavared dezan n'eo ket diouz al lezenn al levrig familh diouyezeg galleg- brezoneg a vez roet d'an dud er ger- se abaoe pemp bloaz koulskoude.Krog ema an afer- ze da ober trouz.Da skouer ema ar gevredigez vreizeg "Ar Falz", hag a vod kelennerien ar skoliou publig tomm ouz ar brezoneg , o paouez sevel he mouez ."Red eo mond pelloh breman gand an hent evid digemer ar brezoneg er vuhez publik" eme Baolig Kombot,prezidant "Ar Falz".
Paolig war france Bleu Breizh Izel- Keleier 28/08/2012